L’Espace des Arts, scène nationale, ferme pour deux saisons le temps d’un vaste chantier de rénovation. Une structure de remplacement est installée sur un terrain situé au Port Nord. On va pendre la crémaillère samedi 24 septembre 2016 de 16h à minuit.
L'espace des arts, installé au centre-ville de Chalon-sur-Saône, est en travaux
Le chantier de rénovation de la salle de spectacles va durer deux ans. L’objectif est de moderniser les lieux pour améliorer le confort et les conditions d’accueil du public.En attendant, la vie culturelle se poursuit.
Le Grand Chalon a acheté un théâtre démontable pour y organiser des spectacles. C’est le seul de ce genre en France. Il s’agit d’une structure de plus de 1 000 m² qui comprend 518 places et des loges d'artistes. Ce chapiteau, qui fait plus de 16 mètres de haut, est accolé à un Bal monté, une structure d’accueil du type "parquet de danse".
L’Espace des Arts, scène nationale, ferme pour deux saisons le temps d’un vaste chantier de rénovation. Une structure de remplacement est installée sur un terrain situé au Port Nord, un quartier qu’il s’agit de redynamiser.
Intervenants :
-Jérémy Schuh, technicien
-Emmanuel Bretagnon, directeur technique du théâtre
-Sébastien Martin, président du Grand Chalon (LR)
-Philippe Buquet, directeur du théâtre
"On va être bousculés c’est poétique"
Le nouveau théâtre est installé rue Denis Papin, sur un terrain de la Chambre de Commerce et d’Industrie situé au Port Nord, entre Chalon Armatures et le Comptoir des Fers.Le choix de l’emplacement vise aussi à redynamiser un quartier laissé à l'abandon. "C’est le symbole du début de la reconquête d’un quartier auxquels les habitants sont attachés même s’ils l’avaient un peu oublié. C’est l’histoire industrielle de Chalon mais ça peut aussi être un devenir culturel", déclare Sébastien Martin, président du Grand Chalon (LR).
Philippe Buquet, le directeur du théâtre, est lui aussi très optimiste à l’idée d’accueillir des spectacles dans un lieu excentré. "On va être bousculés c’est poétique, ça va nous inspirer pendant les deux ans qui viennent", assure-t-il.
