Le centre de migrants (Centre d'Accueil et d'Orientation) ouvert à Chardonnay (Saône-et-Loire) en juillet 2016 a rempli sa mission d'hébergement temporaire pour les migrants venus de la jungle de Calais. Il sera fermé fin mars, sur décision du Préfet.
Un centre d'accueil controversé lors de son ouvertureLors de son ouverture durant l'été 2016, le CAO de Chardonnay avait été ouvert afin de soulager les autres centres de la région, devant l'afflux de migrants de Calais et de Dunkerque.
Sa création s'est faite par une convention passée entre ADOMA (gestionnaire) et les Eclaireurs et Eclaireuses de France, propriétaires du château de Montlaville à Chardonnay.
Un effectif constant
Au gré des démantèlements des camps parisiens, l'afflux de migrants s'est effectué de façon constante, alors que d'autres quittaient le CAO, une fois leurs démarches effectuées. Ou bien pour tenter leur chance ailleurs.
Actuellement, ils ne sont plus qu'une dizaine de migrants, et ce seront les derniers, la fermeture du centre est prévue fin mars.
Un centre qui avait ses inconvénients
Le Centre de migrants va fermer car il souffrait de nombreux inconvénients : situé de façon excentrée, il ne favorisait pas les transports pour effectuer les démarches au guichet d'accueil. Le coût à la place était aussi relativement élevé, et d'autres structures situées à Digoin ou au Creusot ont permis de délester Chardonnay.
Reportage de Michel Gillot, Romy Ho-a-Chuck et Philippe Sabatier avec Paul Perre, maire de Chardonnay (SE) et Marlène Germain, directrice de cabinet du préfet (interrogés tous deux le 11 juillet 2016) et Gilbert Payet, préfet de Saône-et-Loire.
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