L'activité des cafetiers et restaurateurs est à l'arrêt depuis la mi-mars, mais les factures continuent de s'accumuler. Certains pensent même mettre la clef sous la porte. Le principal syndicat hôtelier demande la suppression de la taxe terrasse sur l'ensemble de la région.
La crise sanitaire due au coronavirus contraint les bars et restaurants à ne plus pouvoir accueillir de clients. La situation est d'ores et déjà catastrophique pour certains responsables d'établissements, qui n'ont plus de chiffre d'affaires.
Pour les aider, certains maires ont déjà annoncé qu'ils supprimeraient la taxe terrasse. Une vraie bulle d'air dont va bénéficier ce cafetier de Chalon-sur-Saône. "C'est important parce que ça représente environ 1 200 euros pour l'établissement que je gère. C'est pratiquement l'équivalent d'un salaire. Donc bien sûr c'est très intéressant", précise Léo Guillarme, le propriétaire du bar Les Tontons.
Cette mesure est une avancée réelle mais selon le syndicat Hôtelier UMIH, elle n'est pas suffisante. De nombreux restaurateurs pourraient ne pas avoir la trésorerie nécessaire pour rouvrir une fois la crise passée. "Avant d'avoir reçu le remboursement du chômage partiel versé aux salariés, ça va déjà être très difficile, détaille Patrick Revoyre, le président de l'UMIH 71. J'ai alerté immédiatement nos élus pour qu'on fasse en sorte que les banques soutiennent nos entreprises."
Et malheureusement, cette situation risque de perdurer. Déjà, les vacances de Pâques, qui marquent habituellement le début de la belle saison, sont à oublier.