Josette, 82 ans, vit avec une vingtaine de nids d'hirondelles chez elle : "c'est moi qui suis en cage !"

Josette, 82 ans, accueille une vingtaine de nids d'hirondelles dans sa maison de Chevagny-sur-Guye, en Saône-et-Loire. Une passion qui l'a conduite à connaître parfaitement les habitudes de ses animaux, au point de partager son lieu de vie.

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"Je me suis habituée à elles, et j'aurais du mal à m'en séparer." À Chevagny-sur-Guye, en Saône-et-Loire, Josette, 82 ans, accueille chez elle une vingtaine de nids d'hirondelles, dont 18 dans sa pièce à vivre. 

Le premier nid est apparu il y a vingt ans. Josette et son mari étaient partis quelques jours et avaient laissé la fenêtre ouverte. "Quand on est arrivés au bout de trois jours, le nid était fait. Je ne pouvais pas le démonter, ça représente tellement de travail. Elles mettent trois jours pour en faire un, précise-t-elle. Elles malaxent de la boue, et la mettent avec du foin ou de la paille." Elle s'attend désormais à voir naître une centaine de petits chez elle cette année. 

Finalement, c'est moi qui suis en cage, pas elles

Josette, 82 ans

Josette a fini par complètement s'adapter aux hirondelles, au point de partager son lieu de vie. "À neuf heures, tout le monde est couché. À sept heures du matin, tout le monde est levé. En avril, quand il fait froid, elles rentrent avant que je ferme la fenêtre. Finalement, c'est moi qui suis en cage, pas elle."

Josette a même assisté aux premiers vols de certains petits. "Avec les fortes chaleurs, les hirondelles ne les sortaient pas. Elles leur ont appris à voler pendant 5-10 minutes là, dans la pièce.

"Je ne suis pas maniaque, mais ce n'est pas insalubre chez moi"

Quant aux déjections, Josette explique que cela ne représente un problème que sur une courte période. "Je lave tous les matins pendant dix jours. Ce sont dix jours où, habituellement, les parents emmènent les crottes des petits. Quand ils deviennent trop gros, il y a un moment où ils veulent qu'ils volent et ne le font plus... Je ne suis pas maniaque, mais ce n'est pas insalubre chez moi"

La passion des oiseaux anime en tout cas Josette depuis son enfance. "Ma première passion, c'était les oies", explique-t-elle. À sa retraite, elle est partie assister à la migration des oies vers la mer baltique. 

Désormais, Josette peut même détailler les problèmes de couple d'un duo d'hirondelles. "Il y en a un qui voulait construire d'un côté, et l'autre de l'autre. Il y en a finalement eu un qui a eu gain de cause", s'amuse-t-elle. Un documentaire a été réalisé sur sa passion pour les oiseaux à partir de ses voyages. Il sera diffusé lors du festival Chevagny passion,  les 12 et 13 août prochains. 

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