L’usine du carrossier frigorifique Lamberet implantée à Saint-Eusèbe, près du Creusot, en Saône-et-Loire, a un carnet de commandes bien rempli. Un des contrats concerne le marché chinois, qui est embryonnaire mais prometteur.
Lamberet est prêt à embrayer en Chine
L’entreprise Lamberet, qui était en liquidation judiciaire en 2009, est aujourd’hui florissante. La société avait été reprise par le fonds de redressement Caravelle, puis revendue en 2015 au constructeur aéronautique chinois Avic.
Complètement désendettée, Lamberet autofinance l'intégralité de ses investissements. En Chine, où le marché est embryonnaire, Lamberet fait profiter son actionnaire de son savoir-faire en l'aidant à construire une nouvelle usine près de Shanghai.
Le groupe français va aussi fournir des kits d'isolation à la filiale commune dans les petits utilitaires de Renault et du chinois Brilliance. Le contrat initial porte sur 500 kits, qui seront fabriqués au Creusot. "C’est un premier pas mais nous sommes prêt à embrayer", déclare Quentin Wiedemann, le directeur marketing.
Au début de l'année, la société Lamberet, basée à Saint-Cyr-sur-Menthon dans l'Ain, près de Mâcon, avait lancé une nouvelle campagne de recrutement portant sur 100 postes, dont une partie à Saint-Eusèbe.
... et en Allemagne
Le carrossier frigorifique veut aussi se développer en Allemagne, via sa filiale, Kerstner, spécialisée dans la production de camionnettes frigorifiques et de groupes de refroidissement. L’usine allemande compte environ 80 salariés.
Lamberet veut faire de Kerstner pour l'Europe du nord l’équivalent de ce qu'est son usine de Saône-et-Loire pour l'Europe du sud : c’est-à-dire un lieu spécialisé dans la transformation des camionnettes et des véhicules utilitaires de moins de 3,5 tonnes.