Meurtre de Numan après une rixe : cinq suspects placés en détention provisoire, ambiance tendue devant le tribunal

Quatre jours après le meurtre de Numan lors d'une rixe en pleine nuit à Mâcon, le procureur de la République de Châlon-sur-Saône a mis en examen les cinq individus, toujours présumés innocents, pour meurtre et blessures aggravées. Devant le tribunal, une quarantaine de personnes en colère s'est rassemblée, dans une ambiance très tendue.

La rixe de la nuit du vendredi 1er au samedi 2 août, dans la commune de Prissé à proximité de Mâcon, qui a vu la mort de Numan, 19 ans, est encore dans toutes les têtes. Mais en ce mardi 6 juin, c'est bien le premier chapitre judiciaire de cette affaire qui s'est ouvert.

► À LIRE AUSSI : Jeune homme de 19 ans tué près de Mâcon : causes de la rixe, gardes à vue... ce qu'il faut savoir de l'affaire

À l'issue du guet-apens qui a coûté la vie à ce jeune de la communauté turque de Mâcon en fin de semaine dernière, cinq principaux suspects ont été identifiés. Tous présents cet après-midi au tribunal judiciaire de Châlon-sur-Saône, ils ont été mis en examen par le procureur de la République Patrice Guigon, pour meurtre et blessures aggravés. 

S'ils sont toujours présumés innocents, les suspects ont été présentés dans l'après-midi chacun leur tour devant un juge d’instruction et un juge des libertés, qui les a placé en détention provisoire ce mardi soir.

Ambiance tendue devant le tribunal

À l'extérieur de l'enceinte judiciaire, l'ambiance s'est rapidement tendue, en lien avec la présence des suspects au sein du tribunal. Selon les observations de notre journaliste sur place, une quarantaine d'individus, visiblement en colère et prêts à en découdre, se sont regroupés autour du bâtiment, et ont fait face à un dispositif important des forces de l'ordre.

Il s'agirait principalement de jeunes hommes, âgés pour la plupart d'une vingtaine d'années. Ils semblaient scruter avec attention chaque convoi sortant de l'enceinte judiciaire.

À cette heure, le tribunal de Châlon refuse de communiquer davantage sur l’affaire, pour éviter que d’autres événements du même type viennent perturber le bon déroulement de l’enquête.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité