"Justice pour Jamal : on veut une réponse" : c’est une des inscriptions qu’on peut lire sur le mur du centre social Le trait d’Union, qui a été incendié à Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire, mardi 9 octobre 2018.
Il a trouvé la mort lors d’une bagarre avec un autre homme à Saint-Vallier, une ville voisine de Montceau.
Selon les premiers éléments de l’enquête, une tentative d’étranglement lors de l’altercation a pu contribuer au décès de la victime.
Une enquête a été ouverte.
L’homme qui a frappé Jamal a été mis en examen pour coups mortels, violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Il a été placé sous contrôle judiciaire et laissé en liberté. Mais, le ministère public a fait appel de cette décision.
La mise en liberté de l’auteur des coups mortels a provoqué une flambée de colère
Dans l’après-midi de mardi, des manifestants se sont rassemblés devant le commissariat de police de Montceau-les-Mines. Ils ont pu s’entretenir par téléphone avec le procureur de la République de Chalon-sur-Saône. Celui-ci leur a indiqué qu'il avait fait appel de la décision prise. C’est la chambre d'instruction de la cour d’appel de Dijon qui tranchera d’ici 15 jours à trois semaines, a dit le procureur de la République.Mais dans la soirée, la tension est de nouveau montée d’un cran : un incendie s’est déclaré dans une partie du centre social Le Trait d’union, situé dans le quartier du Plessis, à Montceau.
Plusieurs tags ont aussi été laissés sur les murs.
Le reportage de Gabriel Talon, Anthony Barlon et Cécile Frèrebeau avec
Thierry Beausse, commissaire de police de Montceau-les-Mines
Marie-Claude Jarrot, maire (LR) de Montceau-les-Mines