Les deux braqueurs jugés aux assises de Saône-et-Loire pour "vol à main armée" ont été condamnés à 10 et 15 ans de prison. Ils sont accusés d'avoir braqué une bijouterie du centre-ville de Chalon-sur-Saône, en janvier 2012.
Jeudi 15 octobre 2015, les jurés ont rendu leur verdict. La Cour d'Assises de Saône-et-Loire a condamné les deux hommes accusés du braquage de la bijouterie de Chalon à 10 et 15 ans de réclusion criminelle. L'avocat général avait requis 15 et 25 ans de prison.
Les deux hommes ont 10 jours pour faire appel de cette décision.
Un casse audacieux et bien organisé
Ce casse avait défrayé la chronique. Commis un samedi en plein jour et en pleine rue piétonne par deux hommes armés d'un revolver et d'une mitraillette, les enquêteurs savaient qu'ils n'avaient pas affaire à des novices. L'affaire avait d'ailleurs été rondement menée. Les deux vendeuses du magasin s'étaient retrouvées ligotées et enfermées dans l'arrière-boutique pendant que les braqueurs faisaient main basse sur un butin estimé aujourd'hui à 500.000 euros.Voir le premier jour du procès avec Fanny Borius et Gabriel Talon
A partir de ce lundi 12 octobre 2015, deux hommes sont jugés aux assises de Saône-et-Loire pour "vol à main armée". Ils sont soupçonnés d'avoir braqué une bijouterie du centre-ville de Chalon-sur-Saône, en janvier 2012. Le procès devrait durer une semaine.
Confondus par l'ADN
Quelques mois après, deux Stéphanois d'une quarantaine d'années étaient arrêtés. De l'ADN avait été prélevé sur les liens qui entravaient l'une des employées et sur le 4x4 à bord duquel les malfrats avaient pris la fuite. L'incendie volontaire du véhicule n'a pas suffi à effacer toutes les traces. C'est grâce à ces indices que les enquêteurs sont remontés aux deux hommes qui comparaissent aujourd'hui devant les assises de Saône-et-Loire.Egalement jugés pour une autre affaire en Auvergne
Ils sont également jugés pour "tentative de vol à main armée". On les soupçonne d'avoir essayé de braquer une autre bijouterie à Thiers, dans le Puy-de-Dôme, quelques jours auparavant. Un casse qui avait échoué.Le rappel des faits par Fanny Borius avec :
- Christophe Rode, procureur de la République de Chalon