A Pâques, beaucoup de chrétiens consomment de l'agneau. Une forte demande à laquelle les éleveurs essaient de répondre.
A Boyer, Jean Paul Bontemps, a consacré sa vie à l'élevage des brebis. Les fêtes de pâques représente pour lui, l'une des périodes les plus importantes de l'année.
« Le pic de production ne s’ajuste forcément pour pâques mais nous nous débrouillons pour voir un maximum de commercialisation dans cette période où les prix sont plus valorisants qu’au mois de juillet ou en août par exemple », confie l’éleveur.
La filière a mis en place des labels, facilement identifiables par les consommateurs et la qualité semble au rendez-vous. Problème, il n'y a pas assez de producteurs en France et le recours aux importations est devenu une nécessite pour répondre aux besoins des consommateurs.
Un manque de producteurs qui risquent ne pas s’arranger avec le temps. 58% des éleveurs de brebis partiront à la retraite dans une dizaine d'années.
Petit espoir, la nouvelle politique agricole commune est favorable à l'élevage. Un complément d'aide à l'installation est prévu pour les jeunes pendant leurs premières années, suivant leur installation.