Des migrants africains sont installés depuis le 11 juillet 2016 à Chardonnay, en Saône-et-Loire. Une présence qui déplaît à certains habitants de ce petit village.
Ils étaient 68 arrivés par vague successive depuis le 11 juillet 2016. Ils ne sont plus que 26 hommes originaires d’Afghanistan, Soudan ou Erythrée à vivre au château de Montlaville à Chardonnay, en Saône-et-Loire.
Migrants, ils ont été déplacés au château lors de l'évacuation du camp Steenvoorde.
Centre provisoire d'orientation
Ce château, une propriété mise en vente par les Eclaireurs de France, est un centre provisoire d’orientation. Il doit permettre d’analyser et de traiter la situation des migrants, de leur permettre de déposer leurs demandes d’asile.Le 6 août 2016, 25 d’entre eux avaient remplis leur demande d’asile. Ils doivent ensuite être dirigés vers des hébergements perennes.
Car en tant que centre provisoire, le seul de Saône-et-Loire, le château de Montlaville ne peut pas accueillir les migrants plus de trois mois.
Une cohabitation difficile
Une information qui peut rassurer un certain nombre d’habitants de ce petit village au milieu des vignes. Depuis déjà juillet, les plaintes se sont multipliées. Les habitants dénoncent des nuisances, notamment sonores.Afin de calmer les foules en attendant que la situation évolue, le directeur du centre se rend à Chardonnay chaque semaine.
Voir le reportage de Fanny Borius, Cécile Claveaux et Xavier Brandt avec :
- Laura Cuenya, assistante Sociale à l'Association ADOMA
- Driss Bechari, directeur territorial ADOMA pour la Bourgogne-Franche-Comté
- Paul Perre, maire de Chardonnay (SE)
Sur les 68 migrants arrivés en 3 vagues successives, il en reste aujourd'hui 26, installés dans le château de Montlaville. Une présence qui fait toujours grincer des dents parmi les habitants et le maire de la commune.