Mardi 24 octobre en milieu de matinée, un nouvel incendie de matériel agricole s'est déclaré à Simandre (Saône-et-Loire). Le 6e incendie en 4 mois. Accident, œuvre d'un pyromane... autant de questions qui demeurent alors que la psychose s'empare toujours plus du village.
Que se passe-t-il à Simandre, dans la Bresse ? Mardi 24 octobre, peu après 10 heures, un nouvel incendie s'est déclaré sur une exploitation agricole dans cette petite commune située entre Tournus et Louhans, en Saône-et-Loire. Il s'agit du sixième en quatre mois.
Cette fois-ci, ce sont un tracteur et une remorque qui ont été détruits par les flammes. "Le feu a été maîtrisé assez rapidement grâce à la vigilance des voisins", souligne Christophe Galopin, le maire (SE) du village. "Les habitants sont intervenus très vite pour essayer de le circonscrire en attendant l'arrivée des pompiers." Et heureusement, car l'incendie s'est produit à proximité d'un hangar en bois qui abrite une centaine de vaches.
Accident ou œuvre volontaire ?
Existe-t-il un lien entre cet incident et les précédents ? Pour rappel, Simandre a subi cinq autres incendies depuis la fin du mois de juin. À chaque fois, l'une des exploitations agricoles du village a été touchée. Le GAEC de Raimbos, victime du feu le 24 octobre, avait d'ailleurs été atteint une première fois dans la nuit du 26 au 27 septembre.
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Pour sa part, Christophe Galopin estime que "les liens sont forts" entre ce nouvel épisode et les précédents. "À nouveau, ça touche une ferme avec du fourrage à proximité", indique-t-il. "Les causes ne sont pas encore clairement identifiées, mais c'est tout de même suspect."
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De son côté, la compagnie de gendarmerie de Louhans, en charge de l'enquête, estime que "cet incendie ne peut être rapproché des affaires en cours". Des analyses sont en cours, ajoutent les forces de l'ordre, pour déterminer une possible cause criminelle.
Reste que, accident ou non, le climat de défiance qui règne à Simandre continue de s'alourdir. "La psychose se renforce", note le maire. "Tout le monde est très inquiet." Pour prévenir de nouveaux départs de feu, les gendarmes continuent de patrouiller régulièrement dans le village. Ce qui ne semble pas près de s'arrêter.
