Ambiance morose au marché aux bestiaux de St-Christophe-en-Brionnais (71), ce mercredi 29 novembre. La Saône-et-Loire est en zone de surveillance après la découverte d'un cas de fièvre catarrhale ovine en Haute-Savoie. Les cours sont au plus bas.
Le constat n'a pas tardé mercredi 29 novembre 2017, au marché aux bestiaux de St-Christophe-en-Brionnais en Saône-et-Loire : les prix sont en baisse, moins quinze centimes par rapport aux cours habituels et plusieurs lots sont invendus. Les éleveurs sont abattus mais pas surpris.
En effet, après la découverte d'un cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) de stéréotype 4 en Haute-Savoie le 8 novembre dernier, une "zone de surveillance" a été établie par le ministère dans un rayon de 150 kilomètre autour des foyers de la maladie. Elle inclut 7 départements dont la Saône-et-Loire.
Le marché de St-Christophe se trouve donc à quelques kilomètres seulement de la "zone indemne", mais comme les mouvements d'animaux sont interdits, il tourne au ralenti. Les acheteurs craignent de ne pas pouvoir exporter.
Leur inquiétude concerne les mois à venir : lors du précédent épisode en 2015, il avait fallu un an avant que les cours retrouvent un niveau normal.
Reportage avec : Henri Preynat, éleveur bovin, Thibault Chantry, vétérinaire du marché, Henri, vendeur et Antoine Gronfier, directeur technique et commercial du marché de Saint-Christophe-en-Brionnais.
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