40 bénévoles veillent sur la santé des festivaliers. La Croix Rouge et la Protection Civile sont sur le pont jusqu'à lundi soir.
L'un est commercial dans le civil. L'autre travaille dans la métallurgie.
Ce weekend au FIMU, ils jouent une partition bien différente. Leur mission : soigner les petits et les gros bobos.
Une intervention tous les quarts d'heure
Eric Mantion, coordinateur de la protection civile tient ce chiffre du FIMU 2011. Il est l'un des responsables du PC de sécurité."En journée, nous intervenons surtout sur de la bobologie. Ce matin, une dame a chuté dans les escaliers de la cathédrale" explique t-il.
Pour les secouristes, la nouveauté du FIMU cette année, ce sont les travaux du réseau Optymo. Les voiries sont en chantier. Les accès sont un plus compliqués pour le public. Mais les organisateurs espèrent avoir anticipé les accidents en procédant à quelques aménagements.
90.000 festivaliers lors des précédentes éditions, cela se gère. Pour Eric Mantion, le FIMU est un festival "rôdé" côté secours : "Nous avons des véhicules stationnés dans différents points de la ville. Nous pouvons intervenir rapidement. Et sortir du centre très vite en direction de l'hôpital".
Deux chapiteaux de secours
24 lits sont prévus pour accueillir ceux qui se sentent mal. L'an passé, les bénévoles ont réalisé 239 interventions. 22 personnes ont nécessité une évacuation.En soirée, les secouristes sont confrontés aux problèmes comme l'alcoolisme. Pour la première fois cette année, des associations viennent faire de la prévention alcool et drogue auprès du jeune public.
Pour ces bénévoles, le FIMU est une répétition. Dans un mois, ils seront aux Eurockéennes.
Un festival plus épuisant pour eux. Aux "Eurocks", les secouristes seront sollicités en effet 24h/24.