A l'appel de la CGT et la CFDT, ils étaient 900 à manifester ce 28 septembre à Belfort pour défendre leur nombre de congés et leurs primes, menacées de disparition selon les syndicats. Le maire de Belfort Damien Meslot, LR, conteste cette interprétation d'une réforme.
Les agents de la ville de Belfort et de l'agglomération craignent que des jours de congés et des primes soient supprimés. Il s'agit d'une décision prise après un rapport de la chambre régionale des comptes mais également de modifications législatives sur le statut des agents des collectivités.
Selon les syndicats, en cause également, le changement de statut de leur comité des oeuvres sociales qui sera dorénavant géré par une structure nationale. Ils étaient 900 à manifester ce matin pour défendre ces acquis.
Pour Juliette Corouge, déléguée CGT, très en colère, c'est Damien Meslot le responsable "lui qui s'est augmenté de 270 %. Depuis sa réélection il y a deux mois, il nous enlève tout, comme ça, tout ce qu'on a. Il nous traite de privilégiés mais c'est faux. On n'est pas des privilégiés dans la fonction publique territoriale !"
Damien Meslot, maire LR et président de l'agglomération du Grand Belfort, n'est absolument pas d'accord avec cette inquiétude, il évoque un nouveau régime plus avantageux pour les agents à compter du 1er janvier 2021, et qui permettra de faire 500.000 euros d'économies.
L'interview de Juliette Corouge, déléguée CGT à la ville de Belfort
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