Corinne de Bilbao s'est rendue ce mardi sur le site de General Electric (GE), pour détailler son plan de recrutement, un peu plus d'un an après la vente de la branche énergie d'Alstom au groupe américain.
Sa venue avait été annoncée hier par le secrétaire d'Etat à l'industrie Christophe Sirugue : « Demain, Mme de Bilbao annoncera le lancement du recrutement d'un centre de services partagés, avec un objectif de 200 personnes à échéance du début de l'année prochaine. »
C'est donc chose faite : la présidente de GE France s'est rendue ce mardi sur le site de Belfort, pour la première fois depuis sa prise de fonction. Durant sa visite, elle a précisé les contours de son plan de recrutement de 200 emplois :
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Dans un communiqué, le président du Conseil départemental du Territoire de Belfort, Florian Bouquet, s'est satisfait de la nouvelle : « Cette campagne de recrutement profitera aux diplômés et qualifiés dans les secteurs de la finance et de la comptabilité et qui maîtrisent l'anglais. Je suis convaincu que le département et la Ville de Belfort en sortiront gagnants. »
Le député-maire (LR) de Belfort Damien Meslot s'est quant à lui dit prêt « à mener de nouveaux investissements et ainsi permettre le développement de l'emploi dans notre ville et notre territoire. Ces investissements, d'un montant de 30 millions d'euros environ, vont notamment permettre la production des turbines 60Hz à Belfort ».
1 000 emplois nets en 3 ans
General Electric, qui avait repris la branche énergie d'Alstom il y a un an pour 9,7 milliards d'euros, s'était engagé à créer 1 000 emplois nets en France d'ici à novembre 2018.
Fin 2015, GE avait indiqué qu'il prévoyait aussi de créer 310 postes "hautement qualifiés" en ingénierie et technologie, principalement à Belfort, et 240 autres par le biais des "programmes de leadership" de GE qui visent à recruter et former durant plusieurs années de jeunes talents.
Ces créations nettes d'emplois n'incluent pas les 500 emplois américains dans la fabrication de turbines qui seront relocalisés à Belfort grâce à une promesse de financement de l'assureur-crédit français Coface.
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