Ce jeudi 22 avril, une nouvelle journée de mobilisation était organisée à Belfort, pour protester contre le plan social qui menace encore 144 postes dans la branche Steam Power de General Electric. Les salariés ont décidé d’écrire à Bruno Le Maire.
Ils étaient environ 200 à manifester dans les rues de Belfort ce jeudi 22 avril, contre le nouveau PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi), qui menace encore 238 postes de la branche nucléaire et charbon de General Electric. Ils étaient donc un peu moins nombreux que la semaine dernière, où près de 350 personnes s’étaient réunies. Depuis, General Electric a en effet annoncé qu’une partie des 238 emplois qui devait initialement être supprimés, pourrait être finalement épargnée. 94 postes seraient donc sauvés mais 144 encore menacés.
Pour les syndicats, le compte n’y est pas. Une grande partie des 144 emplois sous la menace se trouve à Belfort, où la branche Steam Power compte environ 200 salariés. Au lendemain de l’invitation de Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, à Emmanuel Macron pour venir confirmer à Belfort la volonté de l’Etat d’y maintenir l’emploi, les représentants de l’intersyndical ont donc de nouveau rencontré les élus locaux ce matin.
200 salariés de GE #SteamPower encore mobilisés à #Belfort ce matin pour sauver leur emplois. Un courrier va être envoyé à @BrunoLeMaire aujourd'hui pour demander la suppression du plan social et la mise en place de gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC). pic.twitter.com/I0DoEPToH8
— Émilien Díaz (@EmilienDiaz) April 22, 2021
Les salariés ont également écrit une lettre ouverte au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, pour lui demander d’inciter General Electric à mettre en place un moratoire sur ce plan social. Les syndicats demandent que ce PSE, actuellement en négociation, soit remplacé par un GPEC, une Gestion Prévisionnelle des emplois et des compétences, qui accompagnerait les seniors sur des départs volontaires.
Courrier 0SGE SPS B LeMaire 22-04-2021 (1) by Johanna Laroche on Scribd
Reste à savoir s'ils recevront une réponse du gouvernement.