Belfort : plusieurs centaines de salariés de General Electric dans la rue, contre la suppression de 200 postes

Plusieurs centaines de salariés de l'usine General Electric de Belfort sont en colère, ce lundi 29 mars. Ils manifestent dans cette ville contre la suppression de 200 postes, dans une des branches du groupe. 

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Environ 400 salariés de l'usine General Electric de Belfort ont défilé dans les rues de la cité du Lion, ce 29 mars. Les manifestants ont protesté contre la suppression de 200 emplois, dans la branche GE Steam Power. Ces salariés se chargent de la production de turbines de centrales nucléaires et de centrales à charbon. Les organisations syndicales ont été reçues en préfecture, à 12 heures. 

Dans l'après-midi du 29 mars, Damien Meslot, maire de Belfort a publié un communiqué de presse. Il a pu s'entretenir avec le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Dans la foulée, le gouvernement a annoncé l'ouverture de discussions avec General Electric. Le ministère de l'Industrie doit donc s'engager dans des pourparlers avec le géant industriel américain.

Une réunion doit en effet se tenir dans la préfecture du Territoire-de-Belfort, vendredi 2 avril. Elle doit réunir notamment le directeur de cabinet du ministre de l'Industrie et les organisations syndicales. Des syndicats qui comptent organiser une manifestation ce jour-là, mais aussi mardi 5 avril, pour maintenir la pression sur le gouvernement. 

200 salariés en moins pour GE Steam Power

L'usine belfortaine de l'industriel américain emploie près de 1.800 personnes. Parmi elles, 800 se chargent de la fabrication de composants pour centrales nucléaires et centrales à charbon. Un quart des emplois de cette branche sont menacés, soit 200 salariés

Négociations au point mort 

Les salariés en colère déplorent des négociations entamées en décembre 2020, non satisfaisantes selon eux. Ils ont donc décidé d'entamer ce mouvement de protestation, près de deux semaines après le blocage du site GE Steam Power de Belfort. 

L'annonce contraste avec le projet d'embauche de l'industriel américain. Il projettait le recrutement de 1.000 salariés, en France.

 

 

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