Belfort : le patron de General Electric France assure que le site ne fermera pas

Le groupe américain a annoncé mardi envisager 1.044 réductions de postes en France, dont la grande majorité sur son site de Belfort. 

Le site de Belfort "ne fermera pas", affirme dimanche le patron de General Electric France, après l'annonce par le groupe américain de sa volonté de supprimer plus de 1.000 postes en France.

"Je veux être clair, Belfort ne fermera pas. Il restera le premier site industriel de GE Power en Europe. Nous y avons des compétences d'excellence", a assuré Hugh Bailey, directeur général de General Electric France depuis deux mois, dans une interview au Journal du Dimanche.

M. Bailey déclare que son rôle est de "développer l'activité française et de la promouvoir à l'étranger. Nous avons 16.000 employés en France, c'est plus que certaines entreprises du CAC 40, sur 20  sites industriels. Nous exportons 90% de notre production depuis la France. Nous y avons des compétences uniques. La France est stratégique pour GE", explique-t-il.
 

1044 suppressions de postes annoncées

Le groupe américain a annoncé mardi envisager un maximum de 1.044 réductions de postes, dont la grande majorité sur son site de Belfort. L'activité de ce dernier autour des turbines à gaz a encore un avenir, mais l'usine devra s'adapter, selon le patron de GE France, qui évoque plusieurs pistes de diversifications. "Aujourd'hui, ce sont les énergies renouvelables qui se développent rapidement. Il y a aussi un démarrage du stockage d'énergie qui prendra une part importante dans l'avenir", assure-t-il.
  
"Belfort travaille également pour le nucléaire, dont les perspectives sont à l'exportation, grâce à des partenariats stratégiques signés avec EDF et Rosatom. Nous avons un carnet de commandes de cinq ans dans ce secteur", rappelle M. Bailey. Il évoque également la possibilité que l'usine se diversifie un jour dans la fabrication de pièces aéronautiques.
    
Ces projets n'empêcheront pas la mise en oeuvre du plan de départ, reconnaît M. Bailey.

Passé du secteur public au privé, le patron de GE France dément avoir eu un impact sur le pilotage de la vente d'Alstom à General Electric qui s'est déroulée au moment où il travaillait dans les cabinets d'Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, et d'Emmanuel Macron, ministre de l'Économie.
 
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