La direction de General Electric avait annoncé vouloir réduire de 30 postes le nombre de suppressions initialement prévues dans son plan social concernant le site de Belfort. Finalement après une rencontre avec l'intersyndicale, la direction a annoncé réduire de 150 le nombre de suppressions.
Le plan social initial prévoyait 792 suppressions de poste sur le site industriel belfortain. Ce jeudi 3 octobre, l'intersyndicale, bien décidée à négocier a rencontré la direction locale pour exposer un "plan alternatif".
Finalement, la direction s'est dite "disposée" à réduire de 150 le nombre de suppressions de postes, contre 30 annoncées quelques heures plus tôt. "Sous réserve" de discussions avec les instances représentatives du personnel et "de la signature d'un accord portant sur la réduction des coûts et l'amélioration de la performance, la direction est disposée à envisager de conserver jusqu'à 150 postes sur un total de 792 départs initialement proposés", a-t-elle déclaré.
L’intersyndicale souhaitait proposer un plan senior et un plan de départs volontaires dans le cadre du projet d’entreprise alternatif « Belfort centre mondial 50 Hz », tout en garantissant un effectif assurant la pérennité de l’entreprise conformément à l’accord de 2014 entre GE et l’Etat français.
Travailler plus pour être payés moins
"Ce n'est absolument pas une avancée", explique Philippe Petitcolin, délégué CFE-CGC et porte-parole de l'intersyndicale, "on attendait une réduction du volume, la direction parle de réduction du volume à condition que ceux qui restent travaillent plus pour être payés moins.