General Electric Belfort : l'intersyndicale et la direction se rencontrent pour négocier "un projet alternatif"

La direction de General Electric (GE) a annoncé vouloir réduire de 30 postes le nombre de suppressions initialement prévues dans son plan social concernant le site de Belfort, passant de 792 à 762 postes supprimés. L'intersyndicale a proposé un plan alternatif et parle de proposition "ridicule".

Une réunion est prévue ce jeudi 3 octobre entre l'intersyndicale et la direction de General Electric à Belfort. Le but pour les syndicats ? Présenter un projet alternatif au plan social qui prévoit désormais la suppression de 762 postes. En effet, la direction a revu sa copie et a annoncé réduire de 30 le nombre de suppressions d'emploi. Philippe Petitcolin, porte-parole de l'intersyndicale belfortaine, n'a pas caché sa déception. 

Les syndicats n'ont pas l'intention de plier et ont déposé un projet dit "alternatif" discuté ce jour, et qui compte 20 points. Il permettrait de transformer le plan de sauvegarde de l'emploi en plan de départs volontaires ainsi qu'en plan senior, afin de sauvegarder des effectifs suffisants pour maintenir l'activité.

"L’intersyndicale est prête à discuter de la mise en place dès début 2020, d’un plan senior et d’un plan de départs volontaires dans le cadre du projet d’entreprise alternatif « Belfort centre mondial 50 Hz », tout en garantissant un effectif assurant la pérennité de l’entreprise conformément à l’accord de 2014 entre GE et l’Etat français. Ce projet écarte toute délocalisation d’activité compte-tenu des risques importants pour le business « gaz » au regard du retour d’expérience des précédentes délocalisations d’activités hors de Belfort" précise le communiqué diffusé par l'intersyndicale.

Le questionnement principal demeure sur la possibilité ou non pour General Electric d'agir au niveau local. La marge de manoeuvre pourrait être très faible à Belfort et ainsi mettre en péril la possibilité de réduire l'impact du plan social annoncé.

GE emploie quelque 4.300 salariés à Belfort, dont 1.900 dans l'entité qui fabrique des turbines à gaz, la plus durement touchée. 


 

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