General Electric : le directeur du site Belfort va profiter du plan social, "c'est un délit d'initiés" selon un syndicat

Antoine Peyratout avait déposé son dossier pour partir dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Sa demande a été validée vendredi 31 janvier. La directrice des ressources humaines s’en va aussi.

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Ont-ils un projet en commun ou pas ? En tout cas, deux personnes clefs du plan social initié par General Electric depuis plusieurs mois, s’en vont de Belfort. Antoine Peyratout, le directeur général du site de Belfort et Catherine Létang, directrice des ressources humaines, avaient déposé leurs dossiers pour partir dans le cadre du PSE, le plan de sauvegarde de l’emploi. Leurs demandes ont été acceptées par la commission de suivi vendredi 31 janvier.

Joint par téléphone, la direction " a pris acte de ces départs " et assure qu’une " période de transition est mise en place pour assurer la continuité des activités ".

Le plan social prévoit la suppression de 485 emplois sur 1.750 sur le site de production des turbines à gaz (GE EPF) en plusieurs phases. La première phase concerne 294 dossiers, qui ont été acceptés par la commission de suivi. Celle-ci a déjà reçu davantage de candidatures que de places disponibles pour cette première phase qui devait initialement s'achever fin mars. Les deux derniers dossiers validés ont été ceux d'Antoine Peyratout et de Catherine Letang, la directrice des ressources humaines. La deuxième phase, qui devait débuter en août, pourrait être rééchelonnée.  
 

" Pour nous, c’est un délit d’initié "


" En intersyndicale on a considéré que ces départs constituaient un délit d’initié car Monsieur Peyratout et Madame Létang connaissent l’articulation du plan et donc ça alimente l’idée que c’est immoral. Cette démarche nous fait penser au Concordia. Pour nous, leur mission était de rester dans le navire pour mener à bien ce plan jusqu’au bout ", témoigne un des syndicats.

Antoine Peyratout et Catherine Létang toucheront des indemnités qui dépendent de leur ancienneté, soit entre 20 et 40 mois de salaire. Ils peuvent aussi prétendre à la prime de 15.000 euros s’ils souhaitent créer une entreprise.

 
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