Les quatre gaillards souffleront leurs dix bougies à La Poudrière de Belfort lors d'un concert vendredi 4 mars.
Pour leur premier concert de l'année, les 58 Shots ont décidé de mettre le feu aux poudres...ou plutôt à La Poudrière de Belfort. Les quatre rockeurs comtois fêteront leur décennie d’existence sur leurs terres natales, sous le regard du grand Lion de Bartholdi. Un concert donné vendredi 4 mars à partir de 20 heures.
AC/DC, Led Zeppelin, Deep Purple, le trio gagnant
Les 58 Shots, c’est l’histoire d’un groupe générationnel. Quand les deux tauliers, Arthur et Tony, commencent respectivement leur trentaine et quarantaine, les deux plus jeunes, Théo et William, poursuivent leur vingtaine. Une différence d’âge, mais une même passion pour le rock.
AC/DC, Led Zeppelin, Deep Purple … les icônes anglosaxonnes hantent les quatre musiciens. "C’est vraiment le trio gagnant. Certains d’entre nous ont même formé des tribute bands autour de ces groupes pour rejouer leur musique", raconte Arthur Dart, guitariste et chanteur. Le rockeur belfortain l’admet, les icônes du classic rock actuel les influencent de plus en plus. Parmi eux, Greta Van Fleet ou encore Rival Sons.
Une "revanche" contre le covid
Et quoi de mieux que la Poudrière pour souffler ses dix bougies ? C’est en tout cas, un lieu qui leur tient à cœur. "On avait fait notre release party, notre fête de sortie d’album, à La Poudrière, il y a deux ans, se souvient Arthur Dart. Alors fêter les dix ans du groupe, et tout recommencer là-bas, c’est un peu une revanche."
Une "revanche" contre le covid. "Pour la première fois de notre existence, on a arrêté d’avoir des dates régulières", affirme le chanteur. Après la sortie de leur deuxième album "French Rock Revolution" en janvier 2020, le groupe n’a pu donner que sept concerts, et en a reporté certains, dont une tournée en Espagne qui a eu lieu en décembre dernier. Arthur en rit encore : "J’étais venu avec mes shorts et mes lunettes de soleil, mais en fait, on a fait nos concerts en plein air, et il faisait aussi froid qu’en Franche-Comté !"
Au fait, pourquoi le numéro 58 ? "La réponse est...marketing", annonce d'emblée, le chanteur et guitariste. Il s'agit d'un bon moyen d'être trouvé sur les moteurs de recherche. "Quand tu insères des chiffres dans le nom de ton groupe, t’as moins de chances d’avoir des doublons, remarque Arthur. On a rencontré sur internet un groupe qui s’appelle 28 shots, mais forcément, c’est moins bien parce que nous c’est 58 !" Et rappelons que 1958 est une année symbolique : Chuck Berry sort son titre rock'n'roll "Johnny B. Goode". 58 représenterait aussi le nombre de shots que John Bonham, batteur du groupe Led Zeppelin, aurait ingéré avant sa mort. En tout cas, 58 Shots, c'est un rock désinhibé, à retrouver vendredi 4 mars à 20h30 à La Poudrière de Belfort.
Clément Jeannin avait rencontré les rockeurs de Belfort lors d'un #Studio3.