"Belfort a un avenir industriel". La petite phrase, signée Emmanuel Macron, revient comme un boomerang dans l'actualité, alors que General Electric veut supprimer un millier d'emplois dans la cité du Lion. Mais l'actuel président de la République n'est pas le seul à avoir cru aux promesses de GE.
En rachetant la branche énergie d'Alstom, la direction de General Electric avait promis 1000 emplois supplémentaires en France. Ce sera finalement 1000 emplois supprimés, principalement à Belfort.
Bien sûr, l'actuel président de la République est en première ligne, car il était ministre de l'Economie à l'époque.
En mai 2015, Emmanuel Macron vient d'ailleurs à Belfort et garantit aux salariés d'Alstom et GE "l'avenir industriel" de la cité du Lion.
"Belfort a un avenir industriel". La petite phrase d'Emmanuel Macron en mai 2015 revient comme un boomerang dans l'actualité. Mais il n'est pas le seul à avoir cru aux belles promesses de #GeneralElectric #thread
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On l'a oublié, mais nombre d'élus locaux étaient favorables à une reprise par l'Américain GE plutôt que par l'Allemand Siemens. C'est le cas notamment du maire LR de Belfort Damien Meslot, qui en juin 2014 met en avant "la politique sociale intéressante" du groupe américain, estimant que GE permettait à Belfort de "préparer l'avenir".
Le maire de Belfort a par exemple soutenu General Electric contre Siemens au moment du rachat d'Alstom Energy.
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En juin 2014, Damien Meslot met en avant la "politique sociale" du groupe américain. #GeneralElectric #thread ► https://t.co/n6T5PQJo2k pic.twitter.com/67RcJvnUmX
En septembre 2016, la direction de GE vient à Belfort présenter son plan de développement de l'emploi. L'occasion pour la présidente de région Marie-Guite Dufay de témoigner aux représentants du groupe américain sa "très grande reconnaissance".
En 2016, les dirigeants de GE viennent à #Belfort présenter leur plan de développement de l'emploi.
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La présidente de région Marie-Guite Dufay leur témoigne alors sa "très grande reconnaissance". #GeneralElectric #thread ► https://t.co/n6T5PQJo2k pic.twitter.com/120AnPwmrI
En février 2017, François Hollande lui-même, alors président de la République, vient à son tour à Belfort assurer que les engagements de GE en matière d'emplois "sont tenus". "Ceux qui ne le sont pas encore vont l'être, j'en ai la garantie", assure même le chef de l'Etat.
En février 2017, le président de la République François Hollande assure à #Belfort que les engagements de GE en matière d'emplois "sont tenus".
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Deux ans plus tard, les belles promesses se sont envolées.
Elles n'engagent, dit-on, que ceux qui y croyaient.
On a retrouvé néanmoins une déclaration visionnaire. Un syndicaliste qui lorsque le groupe américain débarque à Belfort en 1999, évoque ses craintes. Il y a vingt ans, François Costa avait en quelque sorte déjà tout dit.
Bref, les promesses n'engagent que ceux qui y croient, dit-on, et ils ont été nombreux à y croire.
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On a cependant retrouvé cette déclaration visionnaire d'un syndicaliste de #Belfort. C'était en 1999. #GeneralElectric #thread ► https://t.co/n6T5PQJo2k pic.twitter.com/IZRk7iJoKT