
© Photo Sarah Rebouh
Pour être aux premières loges, il ne fallait pas être en retard. La foule était compacte et dense jusqu'en haut de la butte, comme on l'a rarement vu sur les Eurocks. Certains festivaliers ne s'en sont d'ailleurs pas remis. Entre les malaises et les tensions montantes à cause des bousculades, les moins courageux (ou les plus fragiles) ont rapidement fait demi tour face à l'incroyable marée humaine qui se postait devant l'un des groupes de hip hop les plus connus de France.

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Suprême NTM a vécu son âge d'or dans les années 90 mais il semblerait que, de un personne ne les ait oubliés, de deux les plus jeunes les connaissent tout aussi bien. Toutes les générations se sont retrouvées sur des sons mythiques comme "Paris sous les bombes", "Ma Benz" ou encore "Laisse pas trainer ton fils", tout ça à base de popopopo.
Les deux quinquagénaires, spécialistes du chambrage ont passé une partie de leur temps à haranguer la foule pour "plus de bruiiiiit !!!" ; Joey Star allant même jusqu'à demander à certains s'ils souffraient d'arthrite ou si c'était un rassemblement du 3ème âge... le petit farceur. DJ Pone, Lord Kossity, Nathy ou encore Daddy Mory de Raggasonic ont apporté leur pierre à l'édifice en réussissant eux-aussi à créer un véritable dance floor géant devant la grande scène.

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Après 1h30 de concert, des jumps dans tous les sens, des 9.3 représente en veux-tu en voilà, les deux hyperactifs s'en sont allés, lessivés, tout comme les festivaliers. Franchement, on ne sait pas vous mais pour nous c'était "de la bombe bébé boom".

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