En ce dimanche, Alstom a de nouveau fait l'actualité. Malgré la pause dominicale, les élus nationaux en sont allés de leurs petites phrases.
Manuel Valls, premier ministre
"Nous avons déjà sauvé Alstom et nous pouvons encore sauver Alstom, à condition que les dirigeants jouent pleinement leur rôle".
Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains), candidate à la primaire de la droite
"Mais je voudrais dire que l'État se réveille bien tardivement parce qu'en fait, cela fait des années que ça dérive. (...) Il y a eu une opération de sauvetage réussie grâce à Nicolas Sarkozy en 2004 sur Alstom. Et depuis, il y a eu un enchaînement de difficultés" avec "des errements de l'État" et "du management" (...).
Pierre Moscovici, commissaire européen et ancien ministre de l'économie
"On ne peut pas laisser Alstom partir comme ça de Belfort...On a besoin de fleurons de l'industrie en France, et PSA à Sochaux ou Alstom à Belfort font partie de notre patrimoine social et historique". L'ancien ministre était l'invité de Dimanche en politique ce midi sur France 3.
Christophe Sirugue, secrétaire d'Etat à l'industrie
"Le gouvernement n'a pas acté la fermeture, les choses sont claires sur ce point là. Nous avons demandé un échange sur le projet, sur le fonds sur les incidences que le PDG d'Alstom semble inéluctables. Pour nous, la fermeture d'Astom Belfort n'est pas inéluctable... nous voulons agir sur l'ensemble des sites d'Alstom tout simplement parce que nous avons besoin de dynamiser cette filière"