De source syndicale, la suppression de 320 postes devrait officiellement être annoncée d'ici quelques semaines. Un tel plan réduirait les effectifs d'Alstom-Transport à Belfort de plus de moitié et menacerait à terme l'existence même de l'usine.
La question de l'avenir du site belfortain Alstom-Transport est posée, de source syndicale. Il y a quelques jours la Fédération des Industries Ferroviaires s'inquiétait de la baisse drastique de commandes de trains.
Le groupe Alstom, en particulier sa branche Transport à Belfort, serait particulièrement impacté par cette baisse d'activité. D'après la CFDT, 320 postes devraient officiellement être supprimés en janvier.
Si cela se confirme, il ne resterait alors que 250 salariés pour répondre aux éventuels appels d'offre. Ce qui menacerait la pérennité du site.
Autre conséquence d'après les syndicats, la perte d'un savoir-faire unique.
Damien Meslot, député-maire UMP de Belfort, s'est dit très préoccupé et en appelle aujourd'hui au gouvernement.