Les faits remontent à l’automne 2019. Une sexagénaire avait été retrouvée morte à son domicile de Trévenans, après avoir semble-t-il mis fin à ses jours à l’aide d’une arme à feu. Une thèse contredite par les gendarmes au terme d’une enquête de plus d’un an.
Le 28 octobre 2019, L’homme, âgé aujourd’hui de 55 ans avait alerté les gendarmes après avoir entendu un coup de feu et retrouvé le corps sans vie de son épouse dans la maison qu’occupait le couple à Trévenans.
Un geste causé selon lui par la dépression dont souffrait sa compagne. Mais à l’époque les gendarmes avaient eu très rapidement des doutes. Notamment parce que moins de 10% des femmes qui se suicident le font avec une arme à feu. Et également parce que de nombreux proches de la victime avaient évoqué au contraire son caractère enjoué et positif.
Un an d'enquête et une expertise balistique déterminante
Les enquêteurs ont donc peu à peu écarté la thèse du suicide et ont commencé un minutieux travail d’investigation.Des éléments balistiques sont venus confirmer leurs doutes. La trajectoire de la balle notamment, et la blessure localisée sur le front gauche de la victime alors que cette dernière était droitière.
Placé en garde à vue par les gendarmes début novembre, l’homme a reconnu être à l’origine du décès de son épouse. On ignore pour l’instant le mobile de ce crime.
Il a été mis en examen pour « assassinat » et placé en détention provisoire.