Sur les routes, sur les rails, dans les airs, dans les dépôts pétroliers… Des grèves et des perturbations sont au programme dans les prochains jours.
Il y a de la tension dans le secteur des transports entre l’opposition au projet de réforme du code du travail et les négociations en cours à la SNCF et dans le rail en général.
Sur les routes
Les routiers entament une grève reconductible dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 mai 2016. Ce mouvement est lancé à l'appel des fédérations FO et CGT, contre le projet de loi travail.Sur les rails
La CGT-cheminots et SUD-rail appellent à une grève reconductible à la SNCF à partir du mercredi 18 mai avec une double motivation : peser dans les négociations sur les conditions de travail des cheminots et protester contre le projet de loi travail.Les modalités de ces grèves sont différentes :
-chaque mercredi et jeudi pour la CGT-Cheminots
-tous les jours pour SUD-rail, dont le préavis court jusqu'au 11 juillet, soit le lendemain de la finale de l'Euro de football.
-l'Unsa et la CFDT (respectivement 2e et 4e forces syndicales à la SNCF) vont déposer des préavis de grève reconductible à partir du mardi 31 mai
A la RATP, la CGT a déposé un préavis allant du lundi 16 mai à 22h30 au mercredi 18 mai à 6h, afin de permettre aux agents de rejoindre mardi la manifestation parisienne pour le retrait du projet de loi travail.
Dans les airs
Le trafic aérien devrait être perturbé jeudi 19 mai avec l'appel à la grève lancé par l'Usac-CGT, premier syndicat de la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC), tous corps confondus (contrôleurs aériens, personnels administratifs, ingénieurs, techniciens, etc.). "Des perturbations sont attendues sur l'ensemble du territoire", prévient la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC). Environ 15% des vols seront annulés à l'aéroport parisien d'Orly jeudi.A Aéroports de Paris (ADP), la CGT appelle à une grève de 24 heures reconductible dès mardi 17 mai, FO s'est inscrite dans un mouvement à durée indéterminée et l'Unsa a déposé un préavis de 24 heures à partir de jeudi 11H00. Les trois syndicats réclament le retrait du projet de loi travail, en plus de revendications propres à leur entreprise (emploi, salaires, conditions de travail, dialogue social, etc.)