France 3 Bourgogne-Franche-Comté vous propose de vivre un moment exceptionnel avec la retransmission du concert "Humanismes d'Orient & d'Occident" joué par l’Orchestre Dijon Bourgogne.
La captation de ce concert a été réalisée le 4 décembre 2020 à l'Espace des Arts de Chalon-sur-Saône.
Ce concert devait avoir lieu le 5 décembre en présence du public, mais la pandémie et les consignes sanitaires mises en place ne l’ont pas permis. C’est donc sous les caméras de France 3 Bourgogne-Franche-Comté que l’Orchestre Dijon Bourgogne a décidé de jouer afin qu’un large public profite de ce moment unique.
► Le concert "Humanismes d'Orient & d'Occident"
Humanismes d’Orient & d’Occident
A l’occasion du 250e anniversaire de Beethoven, l’Orchestre Dijon Bourgogne croise le 19e siècle occidental et le 21e siècle oriental.
La 5e symphonie de Beethoven côtoie deux compositeurs contemporains : Fazil Say, un pianiste et compositeur turc, et Arvo Pärt, un compositeur estonien.
Pour interpréter ces œuvres, l’Orchestre Dijon Bourgogne accueille la violoncelliste franco-belge Camille Thomas, révélation soliste instrumentale aux Victoires de la musique et le chef français Mathieu Herzog qui dirige l’orchestre.
Les œuvres jouées à l’occasion de ce concert
Ludwig van Beethoven - Ouverture de Coriolan, op. 62
Arvo Pärt - Orient et Occident, pour orchestre à cordes (2000)
Cette œuvre est un exemple parfait de la rencontre dans un même orchestre…entre deux orchestres : l’un avec des sonorités orientales l’autre avec des sonorités occidentales.
Fazil Say - Never give up, concerto pour violoncelle & orchestre (2017)
Never give up signifie ne jamais renoncer.
Ce concerto écrit par Fazil Say est dédié à la violoncelliste Camille Thomas. Cette pièce est très particulière car elle a été écrite en réponse aux attentats du Bataclan en 2015 et ceux d’Istanbul.
Cette œuvre porte le message qu’il ne faut jamais renoncer à la beauté et à l’espoir. Le compositeur met ce message en musique en utilisant le violoncelle comme une voix humaine.
Je me souviens avec émotion quand Fazil Say nous a dit « les percussions représentent les kalachnikovs qui tuent sans âme, et les cordes de l’orchestre sont les hommes qui pleurent ».
Ludwig van Beethoven - Symphonie n°5 en ut mineur op. 67, « Symphonie du Destin »
C’est avec cette œuvre que se termine le concert donné par l’Orchestre Dijon Bourgogne sous la baguette de Mathieu Herzog.
Pour le chef d’orchestre, c’est sans doute la première œuvre politique de l’histoire de la musique.
C’est un parfait exemple de ce qu’on pourrait appeler « une œuvre politique » au même titre que le concerto de Fazil Say… Beethoven développe au travers de cette œuvre une violence de révolutionnaire !