VIDÉO. Les infirmières Asalée inquiètes pour leur avenir

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Les infirmiers Asalée ont la possibilité de s’occuper de certains patients en complément du médecin et sous certaines conditions. Mais ce statut est menacé. En cause, un bras de fer entre l’assurance maladie et l’association Asalée. ©Rachel Desmis / Christophe Gaillard / France Télévisions

L’association Asalée est dans la tourmente. Le torchon brûle entre l'État et les professionnels de santé salariés de l'association, qui facilitent l'accès aux soins des patients. En attente d’un accord avec l’Assurance maladie concernant le montant et le versement de sa dotation, elle se trouve en difficulté pour payer ses salariés.

Asalée (Action de santé libérale en équipe) est une association qui permet une collaboration entre des médecins généralistes et des infirmières déléguées à la Santé Publique, ou des infirmières en pratique acancée, en équipe de soins primaires au service du patient. Elles sont 175 infirmières dans la région.

En conflit avec l'assurance-maladie

"On a la crainte que la CNAM ne finance plus Asalée ou avec des conditions particulières ", c'est la grosse inquiétude de Magalie Michaud, infirmière. Si elle émet des doutes et des inquiétudes, c’est que les négociations conventionnelles entre l’association Asalée dont elle dépend et la caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam), qui la finance à 95 %, sont dans l’impasse depuis plus d’un an.

La CPAM dément

De son côté, la CPAM de la Côte-d'Or fait savoir son attachement à ce statut. “L’assurance maladie est convaincue du rôle majeur que jouent les infirmières et infirmiers Asalée auprès des médecins généralistes. L’assurance Maladie n’a ni suspendu ni retardé, ni diminué ses versements mensuels à l’association ”.

Le rôle des infirmières Asalée

Le dispositif Asalée repose sur la coopération entre les médecins généralistes et les infirmières travaillant pour l'association. Concrètement, le but est de déléguer aux infirmiers des actes médicaux et d'accompagner les patients en équipe afin de leur garantir une meilleure prise en charge.

On a la crainte que la CNAM ne finance plus Asalée

Magalie Michaud, infirmière

"On peut réexpliquer l'importance du traitement, des règles d'hygiène alimentaires ou la remise en mouvement avec l'activité physique. Tous les aspects du traitement que le médecin, en consultation,  n'a pas forcément le temps d'expliquer ", précise l'infirmière Emmanuelle Maillot.

L’association Asalée est toujours en attente d’une nouvelle proposition de la CNAM pour la nouvelle convention. Elle réclame notamment une prise en charge du loyer de leurs locaux professionnels. 

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