Lundi de mobilisation à Villars-le-Sec, dans le Territoire de Belfort, contre la future carte scolaire. Près de 150 personnes se sont retrouvées devant l'école du village pour dénoncer la fermeture d'une classe à la rentrée prochaine.
C'est de saison ! La carte scolaire 2018-2018 et son lot de fermetures de classes annoncées suscite la colère des concernés. Ce matin, ce sont les habitants de Villars-le-Sec (158 habitants) qui sont montés au créneau, bien décidés à se faire entendre. Parents, élus, enseignants, habitants, ils étaient près de 150 réunis devant l'école avec leurs banderoles pour exprimer leur colère. Ici comme ailleurs, on s'oppose à la fermeture d'une classe à la rentrée prochaine. Des cinq classes que compte le regroupement pédagogique intercommunal du plateau (RPI) regroupant les villages de Villars-le-Sec, Saint-Dizier-l'Évêque, Croix et Lebetain, il ne devrait en rester que quatre en septembre. Si la fermeture est entérinée par l'académie, les enfants de grande section de maternelle et ceux de CP se retrouveront dans la même classe, avec un effectif de 32 enfants. Et les opposants d'énoncer les conséquences négatives et en cascade de ce sur-effectif : la difficulté d'harmoniser les rythmes mais aussi la fin des sorties pédagogiques, des activités proposées par l'association scolaire, qui fonctionnent pourtant très bien actuellement et apportent aux enfants une ouverture sur le monde, un bonus de culture et de curiosité.
A Villars-le-Sec, on considère cette suppression de classe comme une atteinte à la ruralité et on pointe du doigt la réforme de l'Education Nationale voulue par le gouvernement qui prévoit la réaffectation des enseignants en ville pour des classes CP et CE1 à 12 élèves.