
Le site archéologique d'Entrains-sur-Nohain était soupçonné d'abriter de nombreux vestiges en 2013, mais depuis Septembre 2014, les équipes de l'INRAP vont de découverte en découverte
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© FTV
La ville s'est développée aux Ier et IIe siècles grâce à l’artisanat du fer travaillé dans un quartier de forgerons longeant une voie romaine. Au IIe siècle, ces ateliers de forgerons sont remplacés par des maisons bâties en pierre.
Les archéologues ont mis au jour des demeures gallo-romaines ornées de peintures murales imitant le marbre, dotées d’installations balnéaires et parfois de jardins à péristyle agrémentés d’arbustes taillés, de bassins et de statues.

Un toichographologue, spécialiste des peintures murales antiques assemble les fragments pour recomposer le décor et en identifier la nature.
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© Philippe Gerbet, Inrap
L’une de ces demeures, ou bien un bâtiment public, s’orne même d’un plafond en stuc, le plus complet qui ait été mis au jour en France, dont les décors imitent ceux des voûtes d’un arc de triomphe.

Les fragments découverts sur le site archéologique d'Entrains-sur-Nohain ont été prélevés pour être étudiés au centre archéologique de Dijon.
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© Julien Boislève, Inrap
L'exposition "Intaranum -Echos d'une ville romaine" met en scène une visite de la ville antique. Le visiteur est invité à déambuler dans les rues de la cité : il pourra passer de la forge à l’auberge, traverser un jardin ou entrer dans une de ces demeures aux décors reconstitués.
Le musée Romain Rolland en partenariat avec l'INRAP présente cette exposition à partir du 15 mars 2019 jusqu'au 15 novembre 2020.

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