Viticulture: un savoir-faire qui se transmet de père en fils

Dans le domaine Lafouge, à Auxey-Duresses, Maxime tout juste sorti d'école s'apprête faire ses premières vendanges, sous le regard attentif de son père. 

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Dans le vert éclatant des feuilles de vignes, les baies rouges pourpres sont bien sucrées, les pépins sont doux : il est temps de vendanger.

La décision sera prise cette année par Maxime Lafouge, 20 ans, qui compte reprendre l'entreprise familiale. Tout juste diplômé, Maxime vient de terminer son BTS au lycée viticole de Beaune, et compte bien mettre en pratique tout ce qu'il a appris à l'école.

Mais il faudra aussi perpétuer les traditions familiales, dans ce domaine familial on vendange à la main et on respecte le terroir. Son père, Gilles Lafouge compte bien lui transmettre ce savoir-faire ancestral qui se perpétue de générations en générations depuis 1650.

Sur les parcelles en coteaux, avec une vue plongeante sur le château de Meursault, le fils emboîte les pas du père et reçoit de précieux conseils.

" Des grosses chaleurs, comme celles que l'on a eu, tu en verras toute ta vie, surtout si le climat change. Le pinot noir est quand même un cépage fragile, il faudra faire attention. Ce seront toutes les questions que tu auras à te poser au fil de toutes tes années d'expérience ", prévient Gilles Lafouge.
 

 

Une affaire de famille


Pour le moment, pas question pour Gilles Lafouge de partir à la retraite: il garde la main sur le domaine. Mais il est ravi que son fils prenne la relève, ses deux autres soeurs, elles, n'étaient pas intéressées. 

Une fois quelques grappes ramassées, il faut analyser le taux d'alcool probable du vin : Maxime presse le raisin, et, à l'ancienne. A l'aide d'un mustimètre, il mesure la densité du moût du raisin. "1090... Ce qui équivaut à 11 degrés probables pour le futur vin", donc on récolte la semaine prochain, annonce Maxime.

Après analyses en laboratoire, tout sera prêt pour vendanger, il faudra alors soutirer le millésime 2017 des tonneaux pour faire de la place au nouveau et préparer les bouteilles. 

Pour l'étiquetage, c'est Jean Lafouge, le grand-père, qui s'en occupe. Ce viticulteur retraité reste dans les parages et garde lui-même un oeil sur son fils à chaque vendange. Pas si facile de passer la main. 
 
 
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