Un pic de pollution est constaté dans l’Yonne depuis quelques jours. C’est encore le cas ce mardi 6 décembre 2016. Le département de Saône-et-Loire est aussi touché.
Qui est concerné en Bourgogne ?
Plusieurs régions sont touchées par un pic de pollution aux particules fines. C’est le cas notamment à Paris ou dans les grandes agglomérations de Rhône-Alpes.En Bourgogne, l’Yonne (qui jouxte la Région parisienne) est concernée depuis vendredi. C’est encore le cas ce mardi 6 décembre, le département de Saône-et-Loire est également touché par cet épisode de pollution.
"Des conditions anticycloniques provoquent des valeurs relativement élevées en pollution particulaire sur la totalité de l'Yonne. Cette tendance devrait s'étendre le 6 décembre, sur l'ensemble de la Saône-et-Loire", précise Atmosfair Bourgogne, qui est chargée de la surveillance de l’air dans la région.
A quoi est dû ce pic de pollution ?
Cette pollution aux particules fines est fréquente en hiver, quand le thermomètre baisse. Cela est dû notamment à l'augmentation des émissions liées au chauffage, principalement le chauffage à bois et au fioul. Ces particules en suspension ont aussi pour origine le transport automobile et les activités industrielles diverses.Il est demandé à la population de :
- privilégier les modes de déplacement non polluants ou en commun
- différer les déplacements non indispensables
- réduire sa vitesse de 20 km/h hors agglomération
- limiter les travaux nécessitant l’usage de solvants.
Les personnes sensibles doivent limiter leurs déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux heures de pointe. Elles doivent aussi limiter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu'à l'intérieur.
Quelles sont les conséquences des particules sur la santé ?
Les particules fines ont des conséquences sur la santé, (principalement pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, les personnes de plus de 65 ans, les personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, les insuffisants cardiaques ou respiratoires, les personnes asthmatiques).La toxicité des particules en suspension dépend de leur taille. "Plus les particules sont petites, plus elles pourront pénétrer profondément dans l’arbre pulmonaire. Les plus fines particules peuvent irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. De plus, certaines ont des propriétés mutagènes et cancérigènes", indique Atmosfair Bourgogne.