Le département de l’Yonne est concerné par un important épisode de pollution atmosphérique. La préfecture a décidé de prendre des mesures d’urgence. Les automobilistes vont devoir lever le pied : la vitesse maximale hors agglomération est abaissée à 70km/h et à 110km/h sur autoroute
Compte-tenu de l’accumulation de particules en suspension dans l’atmosphère depuis le lundi 5 décembre, le préfet de l’Yonne a pris un arrêté mercredi 7 décembre. Objectif : déclencher les mesures d’urgence prévues par la procédure d’alerte de pollution aux particules.
Quelles sont les mesures prises par la préfecture ?
- le brûlage des déchets verts à l'air libre est interdit totalement : les éventuelles dérogations pour raisons phytosanitaires ou agronomiques sont suspendues,
- l’écobuage et le brûlage à l’air libre de sous-produits agricoles (chaume, paille, …) sont interdits.
- les exploitants des installations classées soumises à autorisation doivent s’assurer du bon fonctionnement des dispositifs de filtration,
- l’utilisation du bois et ses dérivés comme chauffage d’appoint ou d’agrément dans tous les logements, dès lors qu’il n’est pas une source indispensable de chauffage, est interdite,
- la vitesse maximale autorisée sur les axes autoroutiers est abaissée de 130 km/h à 110 km/h (hors véhicules de secours et forces de l’ordre en intervention)
- la vitesse maximale autorisée sur le réseau routier principal et secondaire de l’Yonne, hors agglomération, normalement limitée à 90 km/h est abaissée de 20 km/h (hors véhicules de secours et forces de l’ordre en intervention).
Des questions sur les bonnes pratiques sanitaires en cas de pic de #pollution de l’air ?
— MinSocialSanté (@MinSocialSante) 7 décembre 2016
➡️Rendez-vous sur : https://t.co/GXYkKKFaK9 pic.twitter.com/Kzo8B0ADmW
Quelles sont les conséquences des particules fines sur la santé ?
Les particules fines ont des conséquences sur la santé, (principalement pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, les personnes de plus de 65 ans, les personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, les insuffisants cardiaques ou respiratoires, les personnes asthmatiques).La toxicité des particules en suspension dépend de leur taille. "Plus les particules sont petites, plus elles pourront pénétrer profondément dans l’arbre pulmonaire. Les plus fines particules peuvent irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. De plus, certaines ont des propriétés mutagènes et cancérigènes", indique Atmosfair Bourgogne.