Nouveau tournant dans le conflit qui oppose la Maison de la jeunesse et de la culture de Sens et la municipalité. La structure associative a décidé de poursuivre la ville sur le plan pénal devant le tribunal correctionnel.
La situation reste bloquée concernant le statut de la MJC de Sens. Fin 2016, la ville n'a pas souhaité reconduire la convention par laquelle elle mettait des locaux à disposition de l'association et lui versait chaque année près de 200.000 euros.
Depuis le 31 décembre 2016 la MJC ne reçoit plus de subventions.
Plusieurs référés ont été déposés devant le tribunal administratif de Dijon. Mais ils ont tous été rejetés en faveur de la MJC.
La structure associative et son avocat ont décidé de poursuivre la députée-maire de Sens, Marie-Louise Fort, pour entrave à la liberté d'epression, à la liberté de travil et de réunion. abus d'autorité. Faux et usage de faux en écritures publiques.
Une première audience est prévue le mardi 28 mars 2017 au tribunal correctionnel de Nanterre.
De son côté, la députée-maire de Sens s'exprimera lors du conseil municipal lundi 13 mars.
Reportage : Yoann Etienne et Sylvie Françoise – Montage : Cécile Frérebeau
Intervenants :
Dominique Jumeau, Animateur de l'atelier poterie
Goulwen, Membre du groupe üguett
Yannick Grimaud, Directeur de la MJC de Sens
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