Les spectacles qui mettent en scène des animaux en captivité sont de plus en plus critiqués. C’est le cas à Sens, dans l’Yonne, où les défenseurs des animaux dénoncent les représentations données par le cirque franco-belge et sa ménagerie.
On ne fait pas rêver avec des animaux arrachés à leur milieu naturel et enfermés dans des cages, disent les défenseurs de la cause animale.
A Sens, l’arrivée du cirque franco-belge suscite la colère de Mackrtitch Martirossyan, qui fait partie de l’association de protection animale Canifélin.
"Il y a des fauves, notamment des tigres et des lions qui sont dans de petites cages, en plus elles sont installées dehors alors qu’on est au mois de janvier, cela pose problème", dit-il.
"Les animaux n’ont rien à faire dans un cirque, surtout dans un cirque mobile où ils sont traînés toutes les semaines d’un point A à un point B", ajoute celui qui est aussi enquêteur pour l'association Respectons.
L’arrivée du cirque franco-belge déclenche régulièrement des manifestations dans les villes où il se produit.
Mais, son directeur Serge Muller assure n’avoir rien à cacher et montre volontiers ses lamas, chameaux, singes, dromadaires… En tout, une quarantaine d’animaux, tous nés en captivité.
"Il y a peut-être des associations qui disent que les animaux ne sont pas bien dans les cirques, mais nous ils sont suivis par des vétérinaires et on a des certificats", ajoute Serge Muller.
A Sens, les représentations qui ont débuté samedi 11 janvier prendront fin dimanche 19 janvier.
Un peu partout en France, de nombreuses villes refusent d’accueillir des cirques qui exhibent des animaux sauvages. En Bourgogne-Franche-Comté, Dijon, Nevers ou Besançon par exemple ont pris cette décision.