Une rave party rassemblant 1 500 personnes a débuté aux alentours de minuit dans la nuit du vendredi 31 décembre au samedi 1er janvier dans une usine de Saint-Florentin (Yonne). Les forces de l'ordre sont sur place.
Malgré le contexte sanitaire et les appels du gouvernement à éviter les grands rassemblements, près de 1 500 personnes se sont retrouvées ce 1er janvier 2022 aux alentours de minuit à Saint-Florentin dans l’Yonne. Les fêtards venus des quatre coins de la France sont toujours sur place et n'ont pas l'intention de quitter les lieux.
Les 1 500 personnes participent à une rave party dans une ancienne usine afin de célébrer le Nouvel An. Elles avaient d’abord organisé des premières célébrations sur le parking du centre commercial Leclerc de Migennes. Ci-dessous, les images de la rave party filmée par la Mawifamily et DJ Sonokaine.
Avant donc de se rendre dans l’ancienne usine d’extincteurs Sicli de Saint-Florentin. Ici, près 500 véhicules garés ont été recensés. "On avait envie de voir du monde, de nouvelles têtes. Ça se passe bien. C'est cool. On va rester jusqu'à dimanche", raconte une jeune teuffeur venu de Rennes. L'ensemble des participants avaient été prévenus en amont par message de l'organisation de la soirée.
À l'heure actuelle, les enceintes sont toujours allumées et de la musique est diffusée. Certains participants évoquent une fête qui doit durer 72 heures.
Un hélicoptère de gendarmerie survole le secteur
Un important dispositif de forces de l’ordre est sur place afin de sécuriser les abords du site et encadrer la rave party, avec notamment un hélicoptère de la gendarmerie réquisitionné. Par ailleurs, des déviations ont été mises en place sur les communes de Germiny et Chéu via les axe D43, D34 et D905.
"Un périmètre de sécurité a été déployé et des contrôles alcoolémie et stupéfiants sont en cours", précise le préfet de l'Yonne dans un communiqué. Le représentant de l'État explique par ailleurs qu'il "condamne fermement" le rassemblement et qu'il a pris un arrêté pour interdire ce type de fête.
Pour préserver l’ordre public et la santé publique, ce rassemblement doit prendre fin et le préfet et les services de l’État sont pleinement mobilisés en ce sens pour libérer la zone.
Préfecture de l'Yonnecommuniqué
Une enquête a été ouverte par le procureur de la République pour "organisation illicite d'un rassemblement festif à caractère musical". Le site n'est, pour l'heure, toujours pas évacué.
Un suivi sanitaire est également assuré avec l'Agence Régionale de la Santé, les services du SDIS et 30 bénévoles de la Croix-Rouge, après notamment plusieurs interventions des pompiers dans la matinée.
Mais du côté des fêtards, le plaisir de se retrouver prend le dessus sur la crainte du variant Omicron et les risques sanitaires. "Ça ne me fait pas peur plus que ça, pas plus que tous les jours en ville, dans le métro ou au travail. C'est le Nouvel An, j'avais envie de faire la fête, juste pouvoir profiter au moins une fois dans l'année", nous confie l'un d'entre eux. Les organisateurs de l'événement ont tout de même alerté les participants sur le contexte pandémique.
Pour rappel, le gouvernement n'avait pas imposé de jauge pour les rassemblements du Nouvel An cette année. Mais l'Exécutif avait demandé aux Français de se montrer prudents et de limiter le nombre de personnes invitées au cours de la soirée.