Hier, le site d'actualité sur l'écologie Reporterre avait rapporté que la cuve de l'EPR de Flamanville avait été forgée au Japon, à l'exception du couvercle. Areva explique que 20% des pièces de la cuve sont sortis des ateliers d'Areva au Creusot, le restant de chez un sous-traitant japonais.
C'est une information qui portait un coup au Made in France très en vogue en ce moment. Ce mercredi, le site d'actualité sur l'écologie Reporterre reprenait les propos du collectif "Stop EPR" qui indiquaient que la cuve de l'EPR de Flamanville avait été forgée au Japon, à l'exception du couvercle."Nul ne peut réfuter que l'essentiel d'un EPR est aujourd'hui construit en France", a répliqué Areva ce jeudi. Certes, l'essentiel du "forgeage" de la pièce cruciale du réacteur (425 tonnes, 11 mètres de haut), qui vient d'être posée sur l'énorme chantier normand, a été réalisé par un fournisseur au Japon, selon un porte-parole. "Mais 20% des pièces de la cuve ont été forgées chez Areva au Creusot (Saône-et-Loire), a également indiqué le groupe.
De plus, pour les approvisionnements en pièces forgées des générateurs de vapeur, les autres immenses pièces métalliques d'un réacteur, "70%" proviennent du Creusot, contre-argumente Areva. Au total, la conception et la fabrication des composants lourds du réacteur EPR de Flamanville a représenté plusieurs centaines de milliers d'heures de travail dans les usines d'Areva en Bourgogne, à Chalon-Saint-Marcel et au Creusot, soit une part importante de la charge de ces usines qui emploient respectivement 850 et 300 personnes", a souligné le groupe.