A l'appel du syndicat CGT, des salariés ont distribué des tracts ce jeudi 19 juin 2014 devant le site Alstom du Creusot en Saône-et-Loire. Ils refusent que leur groupe soit racheté par une entreprise étrangère et appellent l'Etat à la rescousse.
Devant plusieurs unités du groupe Alstom, ce 19 juin 2014, la CGT a martelé son message : elle refuse tout plan étranger de reprise des activités énergies du groupe, "qu'il soit Américain, Japonais ou martien".
Comme au Creusot, ces manifestations interviennent alors que, ce même jour, le patron de l'Américain General Electric doit présenter à Paris une version améliorée de son offre de reprise face à celle de Siemens associée à Mitsubishi.
La CGT craint des licenciements et elle estime que c'est à l'Etat d'intervenir. Le syndicat l'appelle à investir 2,5 milliards d'euros dans le groupe, notamment via la Banque Publique d'Investissement.
Selon une source proche du dossier, le patron de General Electric avait rendez-vous ce jeudi avec le ministre de l'Economie et du Redressement Productif Arnaud Montebourg, avant une rencontre avec les syndicats d'Alstom et un entretien à l'Elysée.
Le 21 mai dernier, l'intersyndicale d'Alstom du Creusot s'était rendue à Paris pour, déjà, exprimer déjà ses craintes auprès d'Arnaud Montebourg.