Thomas Thévenoud, qui vient d’être nommé Secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, a choisi la coopérative viticole de Lugny, en Saône-et-Loire, pour son premier déplacement officiel en Bourgogne, lundi 1er septembre 2014.
Quel était le programme de Thomas Thévenoud ?
Le Bourguignon Thomas Thévenoud est revenu sur ses terres. Le tout nouveau Secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du Tourisme et des Français de l’étranger a placé sa première visite officielle sous le signe de la viticulture.- Son programme a débuté à 10h par une visite de la cave-coopérative de Lugny, en Saône-et-Loire, qui est le premier producteur de vins de Bourgogne en volume et en surface (6 % de la production totale), avec 1 450 hectares exploités sur 21 communes et une production totale de 9,7 millions de litres de vin.
- Le Secrétaire d’Etat a rencontré ensuite les professionnels de la viticulture au sujet de l'exportation des vins.
Que peut faire Thomas Thévenoud pour aider les viticulteurs ?
Lors de sa nomination, l’ancien député de la 1re circonscription de Saône-et-Loire a déclaré que sa "mission" serait d'"unir toutes les forces de la France pour aller chercher la croissance là où elle est partout dans le monde.""J’aime mon pays et je vais essayer de lui être utile. Être utile à ces entreprises qui exportent : dans le Mâconnais, en Clunysois, en Saône-et-Loire, il y a de grandes entreprises exportatrices. Je vais donc essayer d’être utile à la Saône-et-Loire, à mon territoire d’origine, celui qui m’a permis d’être là où je suis", a-t-il déclaré au micro de France Bourgogne le 27 août dernier. "Mon job, ça va être de faire en sorte d’aider les entreprises à gagner des emplois partout dans le monde."
La tâche ne s’annonce pas facile. Au premier semestre 2014, la France affichait un déficit commercial de près de 30 milliards d'euros.
Le solde des échanges commerciaux de la France est déficitaire depuis dix ans : le dernier excédent mensuel remonte à mai 2004 et atteignait 176 millions d'euros. Pour retrouver un excédent en année pleine, il faut remonter à 2002.
S’agissant du vin en particulier, la place de la France a reculé ces dernières années sur le marché mondial, en particulier chez ses clients traditionnels (Allemagne, Royaume-Uni, Etats-Unis) où sa production est concurrencée par l'Italie et l'Espagne, même si elle se maintient en Chine.
Mais, il en faudrait plus pour décourager Thomas Thévenoud : "Je n’ai pas la viticulture honteuse. Je vais défendre le vin et en particulier le vin de Bourgogne partout dans le monde", a-t-il déclaré lors de la visite de la coopérative de Lugny." Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, c’est aller chercher des parts de marché partout sur la planète. Et le vin est un poste très important pour notre balance commerciale, c’est le deuxième derrière l’aéronautique", a-t-il précisé.