Retour sur un rituel de la rentrée des classes, celui du remplissage des caddies avec les fournitures scolaires. Chaque année, le coût de la rentrée est une préoccupation majeure au moment de passer en caisse.
Hier
Il est bien difficile de comparer la facture d’aujourd’hui à celle d’il y a 40 ans : les indicateurs de coût de la rentrée n’existaient pas, ni les allocations de rentrée scolaire.Alors, même si la facture semble toujours grimper, plusieurs aides permettent de faire les courses plus sereinement.
Le 13 septembre 1976, à la veille de la rentrée scolaire, des mères de familles et leurs enfants arpentent les rayons d’un supermarché à Dijon.
Comme toujours, cela n’a pas changé depuis, les enfants sont à l’affût des articles à la dernière mode, tandis que les mères de famille sont plus attentives aux prix affichés. Elles constataient, cette année encore, une augmentation des prix par rapport à l'année précédente. L’une d’elle estimait le coût à 100 francs pour "un grand" et à 50 francs pour "un petit", hors vêtements.
Aujourd’hui
En 2015, l’achat des fournitures est plus encadré. La publication d’indicateurs du coût de la rentrée permet aux familles de se faire une idée du budget moyen par élève.Mais surtout, depuis 1986, une allocation de rentrée scolaire est calculée en fonction de ces indicateurs, au bénéfice des foyers modestes. En 2015, le montant versé à 65.000 foyers de la région variait entre 363 à 396 euros selon l’âge de l’élève. En 2016, le montant de l'allocation, indexé sur l'inflation, est quasiment le même.
Une autre initiative, proposée à tous par les associations de parents d’élèves, consiste à l’achat groupé à moindre coût. Pour les familles, ces aides sont les bienvenues car les listes sont aussi plus longues qu’il y a 40 ans !
Le reportage de Justine Sagot, Jean-Louis Saintain et Charles Morhain (18 août 2015) :
Avec l’interview d’Odile Guérin, présidente de la PEEP de Côte-d’Or