Meursault : les douanes perquisitionnent la maison de vins Bejot

Les services des douanes ont réalisé, mercredi 30 mars 2016, une perquisition à la Maison Bejot vins et terroirs. L'entreprise se dit surprise par cette opération qui serait consécutive, selon elle, à de probables "actes de dénonciations anonymes". Son oenologue a été placé en garde à vue.

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Dans un communiqué de presse, le négociant Bejot a annoncé lui-même une vaste opération de contrôles de la part des services douaniers, sans préciser la raison de cette perquisition.
L'entreprise, qui compte 200 salariés, affirme d'ailleurs être "surprise" par la nature de ces investigations qui ont eu lieu au siège de la Maison Bejot, à Meursault, près de Beaune. Les enquêteurs des douanes sont restés toute la journée sur place, en s'intéressant principalement aux documents écrits de l'entreprise.

La Maison Bejot affirme également vouloir collaborer avec la police et la justice dans cette affaire qui concernerait une vaste fraude aux vins.
A la suite de cette perquisition, l'oenologue et directeur technique de la maison de négoce a été placé en garde à vue.
Mais, cet après-midi, le président de la Maison Bejot, Vincent Sauvestre, nous dit être "abasourdi" et affirme "ne rien avoir à se reprocher".

La perquisition aurait eu lieu à la suite de dénonciations anonymes. Vendredi soir, le directeur technique de l'entreprise a été libéré, "extrêmement surpris par l'enquête (...) mais parfaitement disposé à collaborer avec la justice", a indiqué Béjot à l'AFP.

L'interprofession des vins de Bourgogne, le BIVB, a annoncé vendredi son intention de se porter partie civile, confirmant une information du quotidien régional Le Bien Public. "Nous allons nous porter partie civile pour nous procurer les éléments du dossier", a indiqué une porte-parole à l'AFP. "Notre profession fait l'objet de règles importantes et contraignantes, que chaque entreprise se doit de respecter dans le cadre des AOC" et "nous ne pouvons accepter aucun soupçon de tricherie qui entacherait" la réputation des vins de Bourgogne, ajoute André Ségala, directeur de l'interprofession, cité dans un communiqué.

Voir le reportage de Christophe Tarrisse et Damien Rabeisen





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