Un an après la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté, quel est le bilan? La création de la nouvelle grande région, le regroupement des services d’Etat, ont fait grincer bien des dents. Certains promettaient inertie et confusion. Le point, aujourd’hui.
La réforme territoriale a été une affaire complexe à mettre en œuvre. La présidente socialiste de la région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, le concède volontiers. En misant sur la concertation, la fusion s’est mise en place avec un budget fusionné voté dès avril 2016, et de nouvelles politiques ont émergé.
Du côté de l'opposition, la droite comme le FN trouvent que le bilan est pauvre. Ces élus n'y voient qu'inertie et amateurisme de la part de l'exécutif socialiste.
Sujets de discorde, notamment, les différentes polémiques sur la hausse des cartes grises en Franche-Comté, l'augmentation des indemnités des élus, la délocalisation d'une session à Nevers et son coût supposé ou encore les 18.000 euros déboursés pour un nouveau logo.
Si Marie-Guite Dufay a déminé le dossier de l'équilibre des territoires avec le chef-lieu et la tenue des assemblées de la région à Dijon et le siège de la présidence à Besançon, d'autres dossiers chauds l'attendent comme la gratuité des transports scolaires, l'avenir de l'aéroport de Dole ou la convergence des salaires des agents.
Reportage : Maryline Barate, Adrien Gavazzi, Sébastien Kerroux, Romain Liboz, Laurent Brocard, Claude Heudes
Montage : Rachel Nectoux
Intervenants
Marie-Guite Dufay, présidente de la région (PS)
Julien Odoul, conseiller régional (FN)
Jean-Philippe Lefèvre, conseiller régional (LR)