L'étude du chercheur normand G.E Seralini sur la toxicité d'un maïs OGM de Monsanto est "insuffisante" selon l'autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Mais il ne donnera aucune donnée supplémentaire.
130 associations, dont OGM35, se sont élevées contre un maïs résistant au pesticide NK603 et au Roundup de Monsanto, réclamant son interdiction. Elles se basent sur l'étude de l'équipe du Pr Gilles-Eric Seralini, de l'Université de Caen. Une étude-choc faisant état de tumeurs chez des rats ayant été nourris au maïs NK603.
"L'article est d'une qualité scientifique insuffisante pour être considéré valide pour l'évaluation des risques", a jugé l'EFSA. Le type de rats choisis, et la méthode utilisée, ne permettent pas de conclure à la dangerosité du maïs OGM. L'Autorité demande des données scientifiques complémentaires.
Le Pr Seralini a refusé de fournir ses données supplémentaires et dénonce la mainmise du lobby OGM sur la Commission Européenne. Gilles-Eric Séralini sera auditionné le 9 octobre par trois commissions de l'Assemblée Nationale, celles du Développement durable, des Affaires économiques et des Affaires sociales.
Gilles Eric Séralini sera à Guichen le 12 octobre. Il participera au salon Ille et Bio et donnera une conférence Gilles-Eric Séralini dans la salle Spectacle à 13h30. Il expliquera les effets sur la santé des nouvelles formes de pollutions chimiques et génétiques et les raisons des débats contradictoires à leurs sujets.