En conférence de presse ce matin, Frédéric Antonetti n'a pas mâché ses mots à quatre jours de la finale de la coupe de la ligue face à Saint-Etienne au Stade de France.
Pour Frédéric Antonetti, les Bretons, privés de victoire depuis plus de deux mois, sont "les tocards de la finale" de la Coupe de la Ligue. "On est dans une situation difficile. Deux mois sans gagner, c'est très très long. On n'est pas dans les mêmes dispositions mentales que notre adversaire, qui est largement favori. Mais sur un match on a notre chance. A nous de la saisir si elle se présente. On est même les tocards de la finale. On n'est même pas outsiders, on est tocards, vu la situation", a déclaré l'entraîneur de Rennes à la presse.
Frédéric Antonetti: "on est les tocards de la finale"
"Tocards... Il n'y a qu'à lire les journaux. Il n'y a pas que moi qui le dit. Vous l'avez dit au bout de deux matches (sans victoire), moi j'ai attendu huit matches. Donc c'est qu'il y a quelque chose de vrai. On est largués en Championnat. Mais le grand responsable c'est moi, car je dois trouver des solutions", a ajouté Antonetti.
Il estime ainsi à "15-20% maximum" les chances du club breton de soulever face aux Verts son premier trophée depuis la Coupe de France 1971. "On est 11 contre 11 sur le terrain, malgré que toute la France soit derrière les Verts, parce qu'il y a de la sympathie pour ce club, une réelle passion - j'en parle d'autant plus que j'ai travaillé dans ce club, donc je connais bien la maison (il en a été l'entraîneur de 2001 à 2004)", a poursuivi Antonetti.
"Vous allez voir un tsunami vert (au Stade de France). Si nous on a une petite vague, eux ont un tsunami. Là-dessus on ne peut pas lutter", a souligné l'entraîneur, en référence à "La vague rouge", slogan de la campagne de communication du Stade Rennais pour cette finale.
Frédéric Antonetti: le "tsunami vert"
Du côté des joueurs, l'entraîneur a évoqué la situation de trois blessés toujours incertains pour la finale: Chris Mavinga, Romain Danzé et Kévin Théophile-Catherine qui lui est quasi forfait.
Frédéric de Saint-Sernin, le président, a de son côté défendu le Stade Rennais : "Depuis 7 ou 8 ans, nous sommes un bon club de première division. c'est important de se structurer à ce niveau-là".