La coopérative laitière Laïta va lancer 80 millions d'euros d'investissements sur deux ans. Objectif : développer ses équipements industriels pour être performant à l'international sur les ingrédients laitiers secs. 100 emplois directs seront créés à la clé.
La coopérative Laîta s'arme pour devenir un acteur qui compte sur le marché à l'international. Elle annonce un plan d'investissements de 80 millions d’euros supplémentaires sur deux ans dans les ingrédients laitiers secs, en plus de ses investissements courants. Un plan ambitieux alors que les quotas laitiers européens se terminent fin 2014. L'objectif est de rendre la coopérative plus performante face à la volatilité des marchés et d'être présent sur les marchés à très haute valeur sanitaire que sont les pays asiatiques et du Moyen-Orient.
- Christian Couilleau, directeur général Laïta
- Dominique Chargé, président de Laïta
Laïta est l'une des 10 premières coopératives laitières en Europe, créée il y a cinq ans du regroupement des coopératives Even, Terrena et Triskalia. 3750 exploitations lui livrent 1,3 milliard de litre de lait par an et l'entreprise compte 2400 salariés dans l'ouest. Laïta regroupe les marques Paysan Breton, Mamie Nova et Régilait.
Nouveaux équipements
Cet investissement exceptionnel se traduit par de nouveaux équipements industriels sur les sites du Grand Ouest (Côtes-d'Armor, Finistère, Loire-Atlantique).D'ici 2017, ces outils permettront selon la coopérative d'augmenter de 15% le volume de lait traité :
- La fabrication annuelle de 30 000 tonnes supplémentaires de poudres infantiles en boîtes et de poudres de lait premium. Une nouvelle tour de séchage sera construite sur le site de Créhen (22). Elle est prévue pour une durée de 30 ans en anticipant les normes alimentaires des prochaines décennies.
- La fabrication de 7 500 tonnes de lactosérum déminéralisé.
- Le « cracking » (procédé membranaire de filtration du lait) de 230 000 litres de lait supplémentaires par jour.