"Si je n'avais pas été là, ça aurait été un carnage" : un Malinois attaque ses brebis, ce berger veut que le chien soit euthanasié

Ce jeudi 19 décembre 2024, le troupeau de brebis de Fabrice a été attaqué par un malinois. Ce n'est pas la première fois que cela arrive à ce berger. Il compte écrire au préfet pour demander l'euthanasie du chien.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Mauvaise surprise pour ce berger. Des Malinois ont, de nouveau, attaqué le troupeau de Fabrice Soubeyran, à Teyran (Hérault), en fin de matinée, ce jeudi 19 décembre 2024. Cette fois, il a eu de la chance : aucune de ses brebis n'a été grièvement blessée ou tuée.

"J'ai tout vu. Il est arrivé et a sauté sur le troupeau", raconte-t-il. Il continue, ému : "si je n'avais pas été là, ça aurait été un carnage. Le chien tenait en bouche une de mes brebis, même quand je suis arrivé, il ne la lâchait pas. Il avait le regard noir. J'étais impuissant".

Fabrice n'a pas pu porter plainte. "La gendarmerie n'a pas accepté, car ce n'est pas du civil. J'ai seulement pu déposer une main courante", souligne-t-il. Alors, il souhaite écrire au préfet. "Je vais lui demander si ce chien peut être euthanasié. J'ai retrouvé le propriétaire, ce chien a des soucis psychologiques".

"Je gagne ma vie avec mes brebis"

Ce n'est pas la première fois que cette situation arrive à Fabrice. En juillet 2023, le berger a vu deux chiens attaquer ses 230 brebis. 13 de ses brebis avaient perdu la vie et 53 avaient été mordues. Cette attaque avait été un choc économique et psychologique pour Fabrice Soubeyran qui vit de la vente de sa viande bio en direct.

À lire : "C'était une tuerie" : mordues à la gorge, 52 brebis attaquées par deux chiens, leur propriétaire sous le choc

"Moi, je gagne ma vie avec mes brebis. Elles sont mon outil de travail", précise-t-il en ajoutant : "ce sont des bêtes qui stressent beaucoup. Avec un choc comme ça, si elles sont enceintes, elles peuvent avorter. Mais je m'en rendrai compte que quelques mois plus tard, quand il n'y aura pas de petits".

Fabrice conclut : "Il faut alerter la population, faire de la prévention, que les gens se rendent compte."

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information