Depuis 6h30 ce matin, 150 à 200 ex-salariés de Gad  Josselin ont organisés des barrages filtrants sur le site de la Cecab à de Saint-Allouestre, dans le Morbihan. Ils veulent faire pression avant les nouvelles négociations cet après-midi sur les conditions de reclassement.

Depuis 6 h 30 ce matin, entre 150 et 200 ex-salariés de Gad Josselin, organisent des barrages filtrants aux trois entrées du site de la Cécab de Saint-Allouestre, dans le Morbihan, ancien propriétaire de leur entreprise, devenue avec la reprise par la SVA Jean Rozé, Josselin Porcs Abattage.
Leur objectif : faire pression avant la réunion de cet après-midi, durant laquelle les conditions de reclassement, de formation et de départ, doivent être re-négociées. En effet à 13h, la CFDT doit rencontrer la direction à Lorient. Les manifestants protestent contre les conditions de mise en oeuvre du plan de licenciement économique collectif de la SAS Gad, homologué lundi par la Dirrecte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) du Morbihan, sans que les salariés soient informés, notamment, des mesures d'accompagnement de ce plan. Ils demandent à la SVA Jean Rozé (groupe Intermarché), mais aussi à la Centrale coopérative agricole bretonne (Cecab) l'ancien propriétaire de Gad, ainsi qu'aux administrateurs judiciaires de "prendre leurs responsabilités".

Des intérimaires sur le site de Josselin Porcs Abattage


Hier soir, le syndicat indiquait qu'il se réservait le droit de contester l'homologation du plan de sauvegarde de l'emploi devant le tribunal administratif. Il a aussi dénoncé le recrutement d'Intérimaires par la SVA pour faire tourner le site de Josselin, "alors même que les anciens salariés ne sont pas encore formellement licenciés". Elle considère cela comme "une insulte aux salariés dans l'attente de leur licenciement". 

"Les salariés licenciables laissés à l'abandon"


Les salariés ont été avisés vendredi, au lendemain de la validation du plan de reprise par la justice, des noms des 530 salariés repris sur les 755 employés par Gad. Dénonçant "la façon odieuse que la direction a employée pour informer les salariés de leur avenir", la CFDT affirme que les "licenciables", aujourd'hui "dispensés de travail", sont "laissés à l'abandon dans la nature, sans interlocuteur vers qui se tourner".


Interview de Sandrine Pihery, déléguée du personnel Gad-Josselin

 

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