Une Bretagne trop éloignée des centres de décision, des entreprises géographiquement excentrées et donc des charges plus lourdes pour transporter et vendre les productions , fin 2013, le projet d'écotaxe fut la goutte d'eau de trop et lança le mouvement des Bonnets Rouges.
L'acte de naissance de la Révolte des Bonnets Rouges remonte à la destruction du portique écotaxe de Guiclan dans le Finistère, pendant une manifestation pour l'emploi. Il s'agira alors du premier acte d'un mouvement de contestation, contre l'inertie des pouvoirs publics face à un véritable séisme qui touche des piliers de l'ago-alimentaire à la pointe bretonne : Doux, Gad, Marine Harvest, Boutet-Nicolas, Tilly-Sabco...
Des milliers d'emplois sont détruits. Les Bonnets Rouges, mouvement populaire qui rassemble des milliers de personnes de tous horizons et s'organise autour de Christian Troadec, maire de Carhaix et Thierry Merret, président de la FNSEA du Finistère. Un an plus tard qu'en est-il de ce mouvement qui a rassemblé plus de 20 000 personnes à Quimper le 2 novembre 2013 et plus encore à Carhaix, moins d'un mois plus tard ?